Un homme de 50 ans, violemment agressé dimanche dernier à Brive en raison de son orientation sexuelle, est aujourd’hui entre la vie et la mort.
Cet acte de barbarie nous rappelle que l’on peut encore mourir en 2007, dans notre pays, pour le seul fait d’être homosexuel.
Ce crime nous rappelle également, que même si aucune loi ne peut faire disparaître l’homophobie par un simple coup de baguette magique, la haine homophobe doit, comme l’indiquait récemment Nicolas SARKOZY dans Têtu, appeler « des sanctions immédiates et très sévères : la meilleure des préventions, c’est la certitude de la sanction ».
C’est la raison pour laquelle Nicolas SARKOZY, alors ministre de l’Intérieur, et Pierre LELLOUCHE, député UMP de Paris, avaient introduit en 2003, dans la loi pour la sécurité intérieure, une circonstance aggravante pour les agressions à caractère homophobe.
C’est à la lumière de ce texte que seront notamment jugés les deux agresseurs présumés de Brive.
À propos de l’auteur