Le premier tour des élections législatives a été marqué par une abstention record et la poussée de l’extrême gauche suivie de l’extrême droite.
L’heure n’est pas à en analyser les raisons, mais à la réaction et la mobilisation.
GayLib appelle au front républicain contre les extrêmes.
Nous le rappelions lors de l’élection présidentielle GayLib a toujours combattu les extrêmes, de gauche comme de droite, ce qu’ils portent et représentent.
« Les extrêmes sont un danger pour la République et ses valeurs. Dimanche, pas une voix ne doit aller pour les candidats Nupes et RN » Catherine Michaud, Présidente de GayLib, conseillère régionale Île-de-France.
Pas une voix pour les extrêmes. Dimanche, votons !
GayLib appelle à faire barrage à l’extrême droite et voter Emmanuel Macron.
Au lendemain des résultats du premier tour de l’élection présidentielle GayLib appelle à l’unité nationale et au front républicain contre l’extrême droite.
GayLib a toujours combattu les extrêmes, de gauche comme de droite, et leurs idées nauséabondes. Nous avons toujours défendu les valeurs de la République.
« Notre République et ses valeurs ne sauraient souffrir d’aucune ambiguïté : au second tour, faisons barrage à Marine Le Pen et au Rassemblement National, votons Emmanuel Macron » Catherine Michaud, Présidente de GayLib, conseillère régionale Île-de-France.
Nous regrettons bien sûr que les personnes LGBTI aient été oubliées des projets des différents candidats et de la campagne.
Mais c’est aujourd’hui toute la République qui est en danger : l’extrême droite et son rejet d’autrui sont aux portes du pouvoir. Nous ne pouvons nous y résoudre.
Alors le 24 avril prochain, mobilisons-nous, votons, avec le seul bulletin qui vaille pour la France et l’Europe, celui d’Emmanuel Macron !
Pour sensibiliser les candidats à l’élection présidentielle et inspirer le débat public, 22 propositions volontairement pragmatiques ont été élaborées par GayLib, association politique de réflexion à l’expertise plurielle. GayLib est en effet composé de citoyens engagés, d’élus, de professionnels de santé ou d’avocats.
Ces 22 propositions portent sur 3 axes :
– les Droits et Libertés de toutes les familles
– la Santé avec la prise en compte des problématiques de santé des femmes LBT mais aussi des nouvelles pratiques sexuelles à risques (par exemple le chemsex) inexistantes du débat public,
– les libertés individuelles, l’inclusion et la lutte contre les discriminations et les violences conjugales dans les couples de même sexe
« Ces propositions font écho aux travaux conduits par GayLib mais aussi aux multiples rencontres et tables rondes organisées chaque année par l’association ».
Par l’intermédiaire de sa Présidente Catherine Michaud, élue à la région Ile-de-France : « GayLib demande aux candidats de prendre leurs responsabilités et défendre ces propositions résolument fraternelles et républicaines. GayLib demande aussi à toutes et à tous de rester mobilisés et de ne pas considérer que les droits acquis constituent un aboutissement. Il faut poursuivre sans relâche notre effort de pédagogie car on peut aussi très vite revenir en arrière, il suffit de prêter l’oreille aux discours de certains candidats ».
Évolution des critères du don de sang : suppression du critère d’orientation sexuelle.
GayLib milite et s’investit depuis longtemps pour que les critères du don de sang soient basés sur les comportements à risques plutôt que sur les populations « dites à risques ».
L’évolution des critères a été longue et fastidieuse !
Dès 2015, GayLib a été à l’origine d’un amendement au projet de loi Santé d’alors, déposé par le député Radical Arnaud Richard, stipulant que «nul ne peut être exclu du don de sang en raison de son orientation sexuelle».
Suite à l’adoption de cet amendement, un comité de suivi sur l’évolution des critères du don de sang est mis en place au ministère de la Santé, auquel nous avons toujours participé.
Suite à l’arrêté de 10 juillet 2016, une première étape a vue le jour : l’interdiction à vie de donner son sang pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) étant remplacée par la nécessité d’une abstinence sexuelle d’un an avant ce don.
Puis le 2 avril 2020, une nouvelle étape a été franchie avec la réduction de cette période d’abstinence à 4 mois.
Aussi, GayLib se félicite, qu’enfin, à compter du 16 mars prochain, 7 ans après son amendement, une véritable égalité existera devant le don de sang, sans critère d’orientation sexuelle, ni d’abstinence, avec des critères basés exclusivement sur des comportements à risques.