Archives de catégorie Non classé

Chez GayLib, nous avons choisi LGBTI : un engagement pour l’inclusion

Le langage évolue pour refléter la diversité des identités. C’est pourquoi chez GayLib, nous avons choisi d’utiliser l’abréviation LGBTI, qui inclut également les personnes intersexuées (I). Cette approche reconnaît l’importance de rendre visibles toutes les identités au sein de la communauté.

Que signifie l’acronyme LGBT ?

LGBT signifie Lesbienne, Gay, Bisexuel(le), et Transgenre. Il est utilisé pour regrouper les personnes dont l’orientation sexuelle ou l’identité de genre diffère des normes hétérosexuelles et cisgenres. Le terme LGBT est largement utilisé pour regrouper les personnes non strictement hétérosexuelles et cisgenre, en incluant les lesbiennes (L), les gays (G), les bisexuel(les) (B) et les trans (T).

Pourquoi ajoute-t-on parfois des lettres comme Q, I, A, ou P ?

Les lettres supplémentaires reflètent la diversité des identités et orientations au sein de la communauté.

Par exemple, Q peut désigner « Queer » ou « Questioning » (personnes en questionnement), A les « Asexuel(le)s » ou « Allié(e)s », et P les « Pansexuel(le)s ».

Le I représente les personnes « Intersexes » qui sont nées avec des caractéristiques biologiques (génétiques, hormonales ou anatomiques) qui ne correspondent pas strictement aux définitions de masculin ou féminin.

Dans l’acronyme LGBTQ+ le « + » désigne toutes les autres identités ou orientations non couvertes par les premières lettres.

Pourquoi certaines personnes utilisent-elles des sigles étendus comme LGBTQIA+ ou LGBTQIAPK ?

Des variantes plus complètes de l’acronyme, comme LGBTQIA+ ou LGBTQIAPK, visent à mieux représenter la diversité des identités et orientations au sein de la communauté.

L’abréviation LGBTQIAPK inclut les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queer, en questionnement, intersexes, pansexuelles, bispirituelles, asexuelles et alliées.

L’abréviation LGBTQI inclut les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queer et intersexes.

L’abréviation LGBTQQIAAP inclut les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queer, en questionnement, asexuelles, alliées et pansexuelles.

Ces versions élargies incluent ainsi des identités souvent invisibilisées, comme les personnes asexuelles, pansexuelles, les allié(e)s et celles en questionnement.

Pourquoi choisir l’acronyme LGBTI ?

Chez GayLib, pour simplifier, nous avons choisi d’adopter LGBTI. Ce sigle, tout en étant plus concis, reflète notre engagement envers toutes les personnes qui font face à des discriminations en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.

L’amalgame entre orientation sexuelle et identité de genre est une réalité pour beaucoup. Les préjugés, les stéréotypes souvent alimentés par l’ignorance, ne font pas de distinction. Les personnes LGBTI partagent ainsi des luttes communes face à l’homophobie et à la transphobie, car toutes se heurtent à des normes sociales rigides sur ce que devrait être un « vrai homme » ou une « vraie femme ».

Chez GayLib, nous croyons fermement à l’importance d’une approche inclusive qui célèbre toutes les identités et combats pour l’égalité et les libertés.

2ème tour des législatives : GayLib dit TOUJOURS « Non aux extrêmes » !

 Paris, le 2 juillet 2024

Dimanche 30 juin l’extrême droite est arrivée en tête du premier tour des élections législatives anticipées, suivie par l’extrême gauche emmenée par LFI.

GayLib a toujours promu les valeurs de la République, le vivre ensemble, les libertés individuelles, l’universalisme et la laïcité.

Il n’y a pas de fatalité à voir le débat politique se polariser ainsi entre les extrêmes.

Aussi, GayLib maintient son opposition ferme aux extrêmes, et appelle les citoyennes et citoyens à voter pour un projet de société inclusive et respectueuse de l’altérité, à voter pour les candidats de l’arc républicain : pas une voix pour LFI, pas une voix pour le RN.

Catherine MICHAUD 

Présidente de GayLib

Conseillère Régionale déléguée – IDF

Déléguée Nationale du Parti Radical

Présidente de la fédération de Paris 

Législatives anticipées: GayLib dit « Non aux extrêmes » !

 Paris, le 17 juin 2024

Suite aux résultats de l’élection européenne le Président de la République a décidé de dissoudre l’Assemblée Nationale.

L’extrême droite est aux portes du pouvoir, nous devons réagir.

Depuis sa création, GayLib a toujours eu une ligne politique très claire: libérale, républicaine, universaliste et pro européenne.

Nous avons toujours combattu les extrêmes, de droite et de gauche. Ils sont un poison pour la République, ses valeurs. Nous ne transigerons jamais avec eux.

Les uns sont racistes, xénophobes, LGBTIphobes. Les autres sont communautaristes, favorisent l’antisémitisme, enferment les français dans des segments.

Les deux entretiennent et vivent des crises économiques et sociales, des problèmes des françaises et des français sans jamais tenter de les résoudre.

Il n’y a pas de fatalité à ce chaos, les 30 juin et 7 juillet: allons voter en responsabilités. GayLib soutient les candidats investis ou soutenus par le Parti Radical, Horizons, le Modem et Renaissance.

Pour nos droits, pour nos Libertés, pour nos familles, nos enfants, la mobilisation doit être forte.

Catherine MICHAUD 

Présidente de GayLib

Conseillère Régionale déléguée – IDF

Déléguée Nationale du Parti Radical

Présidente de la fédération de Paris 

1er coming out d’une femme ministre en France : interview de Sarah El Haïry, Ministre de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles

À l’occasion de la Journée internationale de la visibilité lesbienne, Sarah El Haïry, Ministre de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, revient avec GayLib sur les circonstances de son coming-out en 2023 et ce que cela représente encore en 2024.

En avril 2023, vous avez fait votre coming-out dans un entretien avec le magazine Forbes, devenant ainsi la première femme ministre française à rendre publique son homosexualité. Pourquoi était-ce important pour vous de faire cette démarche ?

Il n’y a pas eu de volonté absolue ni un acte de se dire « je vais faire mon coming out public ». Il y a eu en revanche un acte de sincérité, un acte du quotidien de dire « ma compagne ». Il n’y a pas eu d’acte de revendication de ma part dans le sens où en 2024 chacun a le droit de vivre avec qui il souhaite, sans se cacher. J’ai vu qu’au final ça n’était pas si fluide, pas si simple que j’aurais remplacé mon mari par ma compagne ça n’aurait pas fait une ligne. Et nous sommes en France en 2024.

Depuis, à ma façon, avec beaucoup d’humilité, j’aide à libérer la parole sur le sujet, pour permettre à mes enfants et ceux de toutes les familles de grandir dans une société sans jugement ni tabou. Et aussi pour tous les jeunes qui ont peur, qui appréhendent parce que souvent le contexte familial n’est pas propice.

En voyant les réactions de certaines personnes malveillantes, haineuses voire menaçantes sur les réseaux sociaux, j’ai réalisé qu’il y avait encore du travail pour que demain les jeunes filles puissent dire « ma compagne » sans que ça ne crée ni commentaire ni article de presse.

Quels sont, selon vous, les principaux défis auxquels les femmes lesbiennes font face lorsqu’elles se lancent en politique en France ?

Je déteste l’essentialisation, je ne pense pas que ça crée du commun, donc je ne vais répondre que partiellement à la question. Et tout simplement parce que je ne me lève pas tous les matins en me disant que « chouette je suis lesbienne ! ». Je pense en revanche que ça révèle des compétences et des valeurs.

Je pense qu’il faut forcément du courage, de l’authenticité, qu’il faut un ancrage fort, on ne le fait pas toute seule !

Il faut de la force en politique comme en entreprise, que ça donne un leadership augmenté, une puissance décuplée car c’est un acte de rupture dans les normalités sociétales et cela rend fort.

Quelles sont les initiatives ou les actions que vous estimez nécessaires pour accroître la visibilité des femmes lesbiennes dans l’arène politique française ?

Je pense profondément que pour les jeunes, pour nos enfants il faut banaliser. Pour banaliser, il faut des personnalités publiques diverses : chef d’entreprise, sportive, politique, influenceurs, journalistes qui doivent montrer que :

1 : ça n’est pas un drame

2 : on construit sa vie, que c’est possible

3 : que l’on peut être très heureux comme on est sans se cacher, sans mentir et se mentir.

Comment les partis politiques pourraient-ils davantage promouvoir la visibilité des femmes lesbiennes, dans leurs rangs et parmi les élues ?

Je pense que les partis politiques ont un rôle essentiel à jouer dans la promotion de la visibilité des femmes en général sur la scène politique française…

Pour ma part, j’ai toujours senti au Modem (avec Centre Egaux notamment) une certaine bienveillance et une capacité d’écoute. Mais ce n’est pas le cas partout malheureusement.

Quel est votre regard sur l’invisibilité des lesbiennes dans la société plus globalement (causes, conséquences, solutions) ?

Je pense que par nature, les femmes sont plus discrètes, je le vois tous les jours dans les réunions, dans mes rencontres, dans mes entretiens : elles osent moins en se disant que ça n’a pas d’importance, que c’est privé, ou que ça n’intéresse personne. Et donc, à l’échelle sur le sujet de l’homosexualité, c’est dans ce schéma.

Il y a donc un double levier : briser le plafond de verre, oser dire, ne pas s’auto censurer. Il s’agit du ressort individuel de chacune. L’autre levier est sociétal, il s’appelle la tolérance, l’ouverture.

En 2024 en France, on aime et l’on vit et l’on fait famille avec quelqu’un du même sexe, c’est une liberté individuelle fondamentale qui ne doit souffrir d’aucune discrimination.

À cet égard, faisons respecter la loi et n’ayons aucune complaisance !

Gaylib vous souhaite de joyeuses fêtes

L'année 2017 sera de la plus haute importance pour la vie politique du pays, mais également pour le quotidien des Français. En cas d'alternance, nous devons ainsi nous mobiliser pour renforcer et pérenniser les droits des personnes LGBT.

L’année 2017 sera de la plus haute importance pour la vie politique du pays, mais également pour le quotidien des Français. En cas d’alternance, nous devons ainsi nous mobiliser pour renforcer et pérenniser les droits des personnes LGBT.

IDAHOT 2015 : Journée Internationale de lutte contre l’Homophobie et la Transphobie

IDAHOT 2015 : rencontre au Sénat et veillée des oubliés de la mémoire dans le 2ème à Paris

Journée Mondiale du Don du Sang

Encore cette année, malheureusement, GayLib s’insurge contre la tristement célèbre « contre-indication permanente » qui exclut les homosexuels et bisexuels masculins du Don du Sang.

Nous exigeons qu’un vrai travail soit mené pour faire cesser cette aberration qui dure depuis 31 ans désormais, « sans aucune justification scientifique » dixit le Président de la République François Hollande durant sa campagne électorale.

Après les multiples renoncements sur les sujets liés aux LGBT qui ne sont que des signaux envoyés aux groupuscules extrémistes, nous attendons du courage politique sur ce dossier car le Don du Sang n’est pas un sujet LGBT mais bien un problème de santé publique et de sécurité sanitaire.

Nous souhaitons que le gouvernement et en premier lieu Marisol Touraine, se mettent au travail sérieusement. Qu’est devenu le rapport parlementaire Veran ?

Il est enfin temps que les pouvoirs publics cessent de se baser sur leurs chiffres biaisés et leurs certitudes pour se concentrer sur les chiffres de nos voisins européens qui ont, eux, ouvert le Don du Sang aux HSH* à savoir l’Italie, l’Espagne et le Portugal et qui n’ont-eux jamais eu de scandales liés à déplorer.

GayLib a demandé à être reçu par la Ministre Marisol Touraine afin de reprendre le travail sur ce dossier.

Catherine Michaud, Présidente de GayLib et Cyril Chevreau, Chargé de Mission Santé

*Hommes ayant des relations Sexuelles avec des Hommes